![Charles-Émile François-Franck [1849-1921] Leçons des émotions Diapositive sur verre Entre 1899 et 1902](https://api.cloudly.space/resize/clip/1920/1920/75/aHR0cHM6Ly9kZWNpYmVsbGVzLWRhdGEubWVkaWEudG91cmluc29mdC5ldS91cGxvYWQvU1BWMzM1LS0tcmRtLmpwZw==/image.webp)
Venez découvrir la nouvelle exposition temporaire "Face à ce qui se dérobe : les clichés de la folie".
Dans une boîte, une série d’images intitulée Les Folles » est retrouvée dans les archives du photographe Robert Demachy [1859-1936] conservées depuis 2004 au musée Nicéphore Niépce. Sur ces photographies, une cour cernée d’imposantes grilles, des femmes entravées par des camisoles. Vêtues de jupes noires, certaines sont assises sur des bancs ou couchées à même le sol, d’autres sont attachées à des fauteuils devant des portes fermées par des serrures en acier.
Une étude nous apprend qu’elles ont été réalisées dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière au début des années 1890. Cette série de photographies se détache du reste de l’archive du photographe pictorialiste. Le regardeur saut qu’il face à un document rare qui ne cesse de susciter des interrogations. Comment le photographe est-il entré dans cet asile? Pourquoi a-t-il photographié ces femmes internées ? Quelle était son intention ? Curiosité, voyeurisme, exhibition, empathie ? À quelle utilisation destinait-il ces images ? Viennent ensuite rapidement les questions d’ordre éthique, liées au droit à la dignité des personnes photographiées et à leur consentement à l’être. De ces images et des questions qu’elles soulèvent est née l’envie d’explorer plus largement les rapports entre la photographie et la « folie ». Volontairement circonscrite au milieu fermé qu’est l’hôpital psychiatrique en France, l’exposition présente différents usages du medium. Sans prétendre être exhaustive, elle espère rendre sensibles les regards portés sur la maladie, interroger le rapport à l’autre, les normes et les limites de la représentation.
Les photographes et artiste Marion Gronier, Elina Brotherus, Mathieu Pernot, Jean-Robert Dantou, Marc Partaut, Maroussia Prignot et Valerio Alvarez et les commissaires d’exposition Alice Aigrain, Marianna Scarfone; Emilie Bernard et Emmanuelle Vieillard présenteront l’exposition et ses différents enjeux.
Une étude nous apprend qu’elles ont été réalisées dans l’enceinte de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière au début des années 1890. Cette série de photographies se détache du reste de l’archive du photographe pictorialiste. Le regardeur saut qu’il face à un document rare qui ne cesse de susciter des interrogations. Comment le photographe est-il entré dans cet asile? Pourquoi a-t-il photographié ces femmes internées ? Quelle était son intention ? Curiosité, voyeurisme, exhibition, empathie ? À quelle utilisation destinait-il ces images ? Viennent ensuite rapidement les questions d’ordre éthique, liées au droit à la dignité des personnes photographiées et à leur consentement à l’être. De ces images et des questions qu’elles soulèvent est née l’envie d’explorer plus largement les rapports entre la photographie et la « folie ». Volontairement circonscrite au milieu fermé qu’est l’hôpital psychiatrique en France, l’exposition présente différents usages du medium. Sans prétendre être exhaustive, elle espère rendre sensibles les regards portés sur la maladie, interroger le rapport à l’autre, les normes et les limites de la représentation.
Les photographes et artiste Marion Gronier, Elina Brotherus, Mathieu Pernot, Jean-Robert Dantou, Marc Partaut, Maroussia Prignot et Valerio Alvarez et les commissaires d’exposition Alice Aigrain, Marianna Scarfone; Emilie Bernard et Emmanuelle Vieillard présenteront l’exposition et ses différents enjeux.
Tarifs
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Gratuit
À partir de 0€
Horaires
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Le 18 octobre 2025
Samedi 18 octobre de 14h30 à 16h.
Localisation
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Contactez Rencontre avec les photographes et commissaires de l'exposition Face à ce qui se dérobe : les clichés de la folie