Le Royaume de Bohême connaît une période particulièrement faste dans la seconde moitié du XIVe siècle. Le roi Charles IV, également empereur du Saint-Empire romain-germanique, contribue à faire de ce territoire un espace prospère qui participe à l’évolution européenne. Prague, la ville-capitale, bénéficie de cette période favorable et la cité se développe et s’embellit de monuments nouveaux. Un tel dynamisme ne pouvait manquer de faire s’épanouir l’activité artistique et d’attirer de brillantes personnalités issues de tout le continent.
C’est dans ce contexte qu’apparaît un peintre, qui demeure encore anonyme, mais dont l’œuvre révèle une puissance singulière : faute de nom, on lui a octroyé conventionnellement celui de « Maître de Vissy Brod », reprenant ainsi le vocable d’une petite ville où a été localisée son œuvre la plus ambitieuse.
Ce retable, aujourd’hui démantelé (et conservé à la Galerie nationale de Prague), est un spectaculaire témoignage de la qualité du travail de ce maître inconnu, mais aussi des liens artistiques qui peuvent exister entre la Bohême, l’Italie, l’Allemagne ou la France à cette époque.
Une manière de lever le voile sur une phase méconnue, mais pourtant brillante et prolifique de l’art européen médiéval.
C’est dans ce contexte qu’apparaît un peintre, qui demeure encore anonyme, mais dont l’œuvre révèle une puissance singulière : faute de nom, on lui a octroyé conventionnellement celui de « Maître de Vissy Brod », reprenant ainsi le vocable d’une petite ville où a été localisée son œuvre la plus ambitieuse.
Ce retable, aujourd’hui démantelé (et conservé à la Galerie nationale de Prague), est un spectaculaire témoignage de la qualité du travail de ce maître inconnu, mais aussi des liens artistiques qui peuvent exister entre la Bohême, l’Italie, l’Allemagne ou la France à cette époque.
Une manière de lever le voile sur une phase méconnue, mais pourtant brillante et prolifique de l’art européen médiéval.
